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| Aminata TOURE "MIMI" |
Le communiqué du Conseil des ministres du jeudi 12
septembre 2013 a inauguré une autre lecture de l’action gouvernementale. Il
traduit une nouvelle méthode d’exécution du yoonu yokkuté. Les orientations et
les priorités y sont réaffirmées, suite au véritable discours de la méthode
du Président de la République. Dans sa communication, le chef de l’État a
insisté sur l’innovation et la réactivité. Il s’agit, plus que jamais, d’arriver
vite à des résultats satisfaisants en matière d’emploi, et particulièrement
pour les jeunes. Il a, également, rappelé quelques pistes sectorielles, ainsi
que des sources potentielles de financement. Il a exhorté au Gouvernement
d’être totalement au service des populations, non sans réaffirmer la dimension
sociale de son programme.
Cependant, la vraie fraîcheur de ce rendez-vous hebdomadaire
au sommet de l’État a été dans la forme et dans le rythme. Tout a semblé plus
concis, plus sobre et plus efficient. L’ambiance relayée par la presse nous a
paru propice à la rigueur, à la discipline et à la solidarité gouvernementales.
Le communiqué de ce conseil en est une preuve. On est loin, en effet, des 75
fautes relevées, naguère, par le farfelu Tounkara. L’injonction du Président d’accélérer
la cadence a été un moment fort de cette rencontre, de même que la mise en œuvre
effective d’un suivi-évaluation de l’action publique et des engagements de l’État.
Cette rentrée tant attendue a été, avant tout, celle
de Mme Aminata Touré, plus connue sous le surnom de Mimi. Femme de caractère
et de talent, la deuxième « première ministre » de l’histoire de
notre pays en est devenue une des personnalités les plus célèbres. Découverte
du grand public en 2010, sa popularité a explosé sous sa charge de garde des
Sceaux. Naturelle, moderne, brillante, expérimentée et fortunée à l’aune du
pays, Mimi s’imposera vite comme une icône de la vie politique sénégalaise. Souvent
jugée offensive et intransigeante par ceux qui craignent de subir, de près ou
de loin, les effets de la traque des biens mal acquis, elle veut répondre, en réalité,
au désir d’équité qui a poussé 65% des Sénégalais à choisir Macky Sall. Après
ce premier Conseil très suivi, nous félicitons notre prestigieuse camarade et la
soutenons dans la préparation de sa déclaration de politique générale qu’on
espère très…MIMI!
Latyr DIOUF, CCR France

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